top of page

LES POINTS CLES DE L'EQUITATION ETHOLOGIQUE

  • Utilisation d’un langage corporel : utiliser notre corps, notre énergie et nos émotions pour se faire comprendre, comme les chevaux entre eux…. De ce fait, le cheval arrive à se concentrer sur nous, c’est la connexion, qu’on recherche dans le travail en liberté… et partout d’ailleurs… mais si nous ne sommes pas cohérents pour lui, il ne va pas nous écouter, donc nous n’arriverons à en faire façon que par la contrainte physique.

 

  • Lors du débourrage : jouer au sol pour se faire comprendre du cheval et lui apprendre tout ce qu’il devra faire ensuite lorsque nous serons sur son dos… plus facile que de monter d’abord dessus et ensuite d’essayer de s’arrêter !

 

  • Désensibiliser : montrer au cheval qu’il ne doit pas avoir peur de nous et de notre environnement, pour lui qui est une proie et pense déjà à fuir sans réfléchir c’est dur. Méthode d’approche et de retrait, de rythme…et psychologie inverse : lorsque le cheval a peur, continuer notre geste, lorsqu’il s’arrête, arrêter notre geste. Ainsi il comprend que s’il ne bouge pas, il n’y a pas de danger. Faire des gestes rythmiques et répétitifs : le rythme rassure le cheval.

 

  • Céder à la pression : le cheval cède à a pression physique. Ainsi il ne doit pas savoir qu’il est plus fort que nous ! il cède aussi à une pression rythmique, (corde qui tourne) à une pression énergétique : notre regard sur une zone spécifique de son corps par exemple. La plus petite pression doit suffire à le faire se déplacer dans toutes les directions : avant, arrière, sur le côté… C’est la base du travail monté…

  • ​

De ce fait, il cheval devient vite respectueux de nous et de notre espace personnel : il ne nous bouscule pas, ne tire pas et est à notre écoute. Monter notre énergie pour avancer ou accélérer, la descendre pour ralentir, pouvoir déplacer à volonté et à la pression les épaules ou les hanches : donc gérer individuellement chaque partie de mon cheval : la sécurité est là. Je sais également que mon cheval est détendu et en confiance. Je peux monter sans risque. Et redemander monté ce qu’il sait déjà faire à pied ! Tout doit être réalisé dans la décontraction. On ne doit pas utiliser l’instinct de fuite pour le faire avancer (chambrière !) le cheval avance parce qu’il respecte nos demandes. C’est plus dur que de jouer sur la fuite, mais tellement plus sécurisant, car le cheval n’est pas effrayé, il sait ce qu’il fait, il n’est pas émotionnel…  Le cheval se focalise sur son cavalier et non sur l’environnement. Ce mode d’apprentissage est également durable : en effet, ce qui est appris de cette façon là, est définitif et dans la mesure où il communique avec nous il ne peut avoir de remise en cause. Que le cheval soit travaillé ou non, il répondra à nos demandes car elles sont formulées et comprises. Le cheval ne fait jamais rien contre nous, ce qu’il fait, il croit sincèrement devoir le faire.

Une fois que la sécurité est en place, c’est-à-dire pouvoir individuellement agir sur une partie du cheval, chaque pied, l’encolure, etc… il est temps de pouvoir rassembler tout le corps du cheval en vue de demander, soit une attitude corporelle particulière, soit des efforts physiques… C’est le début de l’équitation sportive. Au moindre souci de sécurité, on décompose pour enlever sa puissance au cheval… et diminuer ses émotions.

bottom of page