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Equitation éthologique et sportive

gie et Equitations

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Ethologie n’est pas le bon terme évidemment puisque  l’éthologie est une science… Disons alors, que cette science nous apporte des clés pour comprendre le langage corporel et émotionnel du cheval mais aussi pour copier ce langage et donc nous faire comprendre plus facilement… Ce n’est pas au cheval de se mettre à notre portée, même s’il le fait aussi, mais à nous d’être cohérents pour le cheval. Donc logiquement ce travail-là (pour nous) se fait au sol, observation et travail sur soi…

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Pour le cheval le bénéfice du travail au sol ou de la liberté est exceptionnel :

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  • Se focaliser sur l’humain (plus facile que lorsque l’on est sur son dos !) c’est la connexion.

  • Décrypter des signes et des réponses, bref communiquer !

  • Savoir que c’est nous qui gérons ses déplacements, même et surtout de 10cm : premier respect

  • Apprendre des mouvements simples puis complexes sur demande ou stimulus qu’il lui sera facile de reproduire avec un cavalier.

 

Pour le propriétaire

 

Le bonheur de voir et d’observer la beauté d’un cheval en mouvement sous tous les angles !

  • Sentir une connexion physique forte sans même de contact, même en étant éloigné

  • Trouver un nouveau langage corporel, accéder à un nouvel état d’être : gestion précise de ces mouvements et émotions… C’est la clé de voûte. Idem à cheval.

  • Apporter de la joie et des découvertes à son cheval… utiliser son imagination !

  • Mettre son cœur dans sa main et caresser son cheval

  • Les extrémistes vont jusqu’à dire que « monter à cheval » est une torture pour l’animal (Nevzorov, pas plus d’un quart d’heure)… La tentation du cheval sans équitation est compréhensible (quand tu vas le chercher au pré et qu’il dort sous son arbre avec ses copains… ) mais il est certain aussi que le cheval apprécie l’exploration, qu’il a besoin de stimulations mentales, qu’il a besoin de mouvements pour être en forme… donc, pas de scrupules, tant qu’on est sûr qu’il n’y as pas de difficultés physiques, que la selle est adaptée et qu’il a respect et écoute dans l’effort

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D’autre part, si nous voulons le monter il faut donc qu’il soit capable de nous porter sans se faire mal (la nature n’avait pas prévu cela ! )… Il faut donc qu’il apprenne à nous porter, qu’il prenne des postures corporelles adaptées, ce qu’il ne fera pas naturellement de lui-même… D’où l’importance fondamentale de la gymnastique, même pour un simple cheval de balade… Car rien de mieux qu’un cheval souple et équilibré pour franchir les embûches…A fortiori, si votre objectif est la compétition, il faut lui assurer, force, musculature, souffle dans une attitude décontractée et une entière coopération…

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Le physique et le mental sont totalement liés, au point qu’on ne saurait dire qui est premier… ce qui crée souvent la connexion c’est la réponse de la hanche, (le cheval a deux cerveaux, avec l’arrière-main !…) La hanche fait revenir la rationalité, ralentit les émotions… En même temps, si les émotions sont trop présentes la locomotion en pâtira, avec des pieds qui frappent, de la précipitation ou une trop grande tension musculaire… Il faut agir sur le mental via le physique et sur le physique via le mental… Même un piaffé doit être obtenu dans la décontraction pour qu’il ait tout le brillant nécessaire… Un saut d’obstacle idem.

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Pour nous aussi, la décontraction et la mentalisation sont importants même si le premier objectif est d’être un cavalier confortable : c’est-à-dire dont la position et la souplesse permettent au cheval de réaliser facilement les exercices deman

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